CĂŽte de bĆuf CĂŽte de bĆuf de de bĆuf de Salers CĂŽte de bĆuf de l'Hymalaya elles sont conservĂ©es dans des caves recouv... PrĂ©parations bouchĂšres Nous vous proposons toutes les deux ou trois semaines diffĂ©rentes sortes de prĂ©parations bouchĂšres faites ... Boucherie Ă Massieux Lâalimentation des veaux au lait entier donne une viande beaucoup moins grasse et beaucoup plus juteuse et...
songezplutĂŽt : Ă©levĂ©s depuis plus de mille ans aux abords du mont saint-michel mais aussi dans la baie de somme, dans cet espace oĂč la terre et la mer se rencontrent et oĂč la vĂ©gĂ©tation estChaque jour, les agneaux parcourent les marais pour trouver leur ration de nourriture. © Bertrand Desprez pour L'Express "Je vais vous dire mes agneaux, personne ne sait mieux que moi ce qui leur convient. Alors, si quelqu'un refuse d'accorder le label AOC Ă l'un d'eux parce qu'il est trop vieux, je m'en fous ! L'important c'est mes bĂȘtes, pas la rĂ©glementation." Il est comme ça, GĂ©rard Legruel nature. Jusqu'Ă la caricature parfois... Mais Ă 62 ans, il a passĂ© l'Ăąge de faire des ronds de jambe devant les uns ou les autres. Bavard trĂšs, attachant tout autant, atypique, notre homme n'a qu'un but Ă©lever son troupeau dans les meilleures conditions possible. De fait, le terrain de jeu de ses 170 agneaux est immense - 450 hectares de marais salĂ©s, vastes terres inhabitĂ©es et protĂ©gĂ©es par leur statut de domaine public. Un paysage sublime et rude Ă la fois. "Vous voyez, ça fait tout ça, de lĂ Ă lĂ ", lance-t-il dans un geste large, pas peu fier de son "pays". "Tout ça", c'est la baie de CrĂ©ances, dans la Manche, envahie par le brouillard en cette fin d'aprĂšs-midi de dĂ©cembre - envahie, aussi et surtout, par la mer au grĂ© des marĂ©es. Une aire gĂ©ographique unique au monde qui s'Ă©tend sur toute la baie du Mont-Saint-Michel. Si exceptionnelle mĂȘme, qu'elle a permis, en 2009, une reconnaissance officielle par le biais d'une certification AOC appellation d'origine contrĂŽlĂ©e. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement "Respecter la terre et l'ordre des choses"Pour obtenir ce fameux label, les conditions sont draconiennes l'animal doit ĂȘtre nourri un mois et demi au lait de sa mĂšre, puis pĂąturer sur des marais salĂ©s soixante-dix jours au minimum la moitiĂ© de sa vie. Il doit aussi peser au moins 14 kilos, ĂȘtre surveillĂ© quotidiennement et tondu avant le 15 juillet. A quoi il faut ajouter bien d'autres critĂšres. GĂ©rard Legruel en est convaincu "L'important c'est [les] bĂȘtes, pas la rĂ©glementation." © Bertrand Desprez pour L'ExpressCar dans le dĂ©cret, d'une dizaine de pages, tout est spĂ©cifiĂ©. De la nourriture des plantes le jour, et pas plus de 400 grammes de concentrĂ©s le soir Ă la durĂ©e maximale de transport Ă l'abattoir - cinq heures. Jusqu'Ă la surface en herbe disponible par animal "2,75 mĂštres carrĂ©s par brebis et par jour de repli" et l'apparence de la viande "un gras externe et interne ferme et de couleur blanc Ă blanc crĂšme"! Ainsi, les consommateurs peuvent dĂ©sormais acheter en confiance un gigot estampillĂ© prĂ©-salĂ©. En toute logique, GĂ©rard Legruel devrait s'en rĂ©jouir, lui qui a notamment fourni les cuisines de l'AssemblĂ©e nationale et de la prĂ©sidence de la RĂ©publique française Ă l'occasion du dernier G 20 qui s'est tenu Ă Paris, il y a deux ans. Mais non ! "A cĂŽtĂ© de l'AOC, il y a l'AOT autorisation d'occupation temporaire [des sols] qui nous impose de rentrer le troupeau pendant six semaines - parce que les dĂ©jections polluent les sols, nous dit-on - alors que, l'hiver, il y a encore de la bonne herbe. Y'en a marre de ces rĂ©glementations Ă la c... !" tempĂȘte-t-il, avec le cĂŽtĂ© vieil anar de celui qui, dĂ©cidĂ©ment, n'en fait qu'Ă sa tĂȘte. Car GĂ©rard Legruel est un homme tenace. Un exemple? Au tout dĂ©but des annĂ©es 1990, quand il se lance dans les lĂ©gumes anciens carottes blanches, panais, cerfeuil tubĂ©reux..., il renonce aux engrais et privilĂ©gie le 100% naturel. Tant pis si, Ă cette Ă©poque, aucun label bio ne lui rend justice. Tant pis Ă©galement si les rendements sont faibles et si la rĂ©munĂ©ration est insuffisante - quelques tables, aussi renommĂ©es fussent-elles comme le Byblos, Ă Courchevel, ou Alain Passard, Ă Paris, ne suffisent pas pour gagner correctement sa vie. Qu'importe. L'essentiel, martĂšle-t-il, c'est de "respecter la terre et l'ordre des choses". De mĂȘme, lorsqu'il achĂšte son premier troupeau, en 2000, il n'y connaĂźt rien ou presque. Et pourtant, il se refuse dĂšs le dĂ©but Ă "faire comme les autres, ceux qui s'arrangent pour que leurs bĂȘtes arrivent Ă maturitĂ© juste quand il faut, c'est-Ă -dire pour les fĂȘtes de j'ai encore un tiers du troupeau vivant en dĂ©cembre !" Pas question donc de troubler leur rythme biologique naturel. Ni de les "antibioticiser" sic ou de leur donner des vermifuges. Na-tu-rel on vous dit ! Quitte Ă diminuer volontairement le nombre de ses bĂȘtes 170 actuellement, pour 300 il y a encore trois ans parce que, sinon, "Canelle et Gibus, [ses] deux chiens, ne pourraient pas s'en occuper correctement". Une tradition vieille de mille ansEvidemment, une telle exigence a un prix pendant les cinq premiĂšres annĂ©es, GĂ©rard Legruel n'a pas fait un sou de bĂ©nĂ©fice. Aujourd'hui, il n'obtient pas non plus le label AOC lorsqu'un de ses animaux est abattu aprĂšs douze mois, le seuil officiel mais qui "ne respecte pas forcĂ©ment la croissance des brebis". En outre, les pertes sont Ă©levĂ©es - 20 % environ du troupeau chaque annĂ©e Ă cause de maladies, d'accidents ou de chutes dans les petits ruisseaux. Mais le rĂ©sultat est lĂ , incontestable une viande "au goĂ»t lĂ©gĂšrement iodĂ©, moins grasse que l'agneau ordinaire et qui, avantage supplĂ©mentaire, ne "suinte" pas durant la cuisson" constate Philippe Hardy, du restaurant le Mascaret, Ă Blainville-sur-Mer Manche. Son goĂ»t unique a fait de lui le prĂ©fĂ©rĂ© des chefs de la rĂ©gion sur les tables de l'Intuition Saint-LĂŽ, l'agneau de prĂ© salĂ© est une star.© Bertrand Desprez pour L'ExpressLa raison ? "La laine du mouton absorbe les odeurs extĂ©rieures, et la chair, trĂšs poreuse, s'imbibe de cette peau. VoilĂ pourquoi la nourriture qu'il ingĂšre jour aprĂšs jour se sent dans l'assiette - y compris pour ce qu'on appelle abusivement les bas morceaux, tels le collier ou le navarin", explique ce chef qui sert dans son Ă©tablissement Ă©toilĂ© l'agneau de prĂ© salĂ© en trois temps en crĂ©pinette, en carrĂ© et au four Ă basse tempĂ©rature, farci puis "tranchĂ© tout simplement". De fait, dans les prĂ©s salĂ©s poussent des plantes spĂ©cifiques Ă croissance lente, appelĂ©es halophytes. Puccinellie, salicorne, aster maritime... Au total, une soixantaine d'espĂšces diffĂ©rentes que l'on trouve uniquement sur ces habitats cĂŽtiers et qui donnent Ă l'agneau sa saveur et sa couleur rouge foncĂ© si particuliĂšres. Avec une teneur en vitamine E "presque trois fois supĂ©rieure Ă celle des autres viandes", prĂ©cise Alain Jacquet, chercheur Ă l'Institut national de l'origine et de la qualitĂ© Inao. D'autant que "les bĂȘtes parcourent de 5 Ă 8 kilomĂštres dans les marais pour trouver leur ration quotidienne de nourriture, ce qui procure une jutositĂ© persistante Ă la mastication". En langage culinaire, cela donne un "goĂ»t unique, tendre et d'une longueur en bouche exceptionnelle". Parole de Philippe Hardy. Parole d'expert. Les moines de l'abbaye du Mont-Saint-Michel ne s'y sont pas trompĂ©s qui, dĂšs le XIe siĂšcle, avaient instaurĂ© le droit dit de brebiage. Preuve que les hommes d'Ă©glise savent aussi apprĂ©cier les nourritures terrestres et la bonne chĂšre... Mille ans plus tard, la tradition demeure, les conditions de production n'ayant guĂšre Ă©voluĂ© depuis. GĂ©rard, lui, aimerait bien faire vivre sa petite entreprise encore un peu. Mais Ă qui confier son Ă©levage ? Sa fille, chef de culture dans un lycĂ©e agricole de la rĂ©gion, est fonctionnaire et "elle n'a pas envie de s'emm..." regrette GĂ©rard. Il y avait bien Marjolaine, qu'il a connue toute gamine, venue un temps faire une formation chez lui, et qui "parlait de [ses] bĂȘtes comme un oenologue parle de son vin". Las! Elle a repris son mĂ©tier de diĂ©tĂ©ticienne, dĂ©plorant sans doute, comme lui, qu'il n'y ait "pas assez de place pour deux coqs sur un mĂȘme tas de fumier" sic."Je me laisse encore trois ans. Et si personne ne veut prendre la relĂšve, j'arrĂȘte." Avis aux amateurs. Il suffit d'Ă©crire Ă GĂ©rard Legruel, 50710, CrĂ©ances, France. Gigot Ă la française ou... Ă l' Ă la quasi-totalitĂ© des viandes, le gigot peut ĂȘtre dĂ©coupĂ© de deux façons diffĂ©rentes Ă la française ou Ă l'anglaise. Dans ce dernier cas, on le tranche parallĂšlement Ă l'os. Les premiers morceaux sont plus cuits et, Ă mesure que la dĂ©coupe avance, les suivants sont de plus en plus saignants. Ainsi, chaque convive choisit le mode de cuisson qui lui convient. L'autre mĂ©thode, dite "Ă la française", consiste Ă couper le gigot perpendiculairement Ă l'os, de haut en bas et en commençant par le manche. Alors, faut-il privilĂ©gier la premiĂšre ou la seconde? "En matiĂšre de goĂ»t, il n'existe pas de vĂ©ritĂ© absolue", lance en prĂ©ambule HervĂ© This, chimiste et inventeur de la gastronomie molĂ©culaire - plus rĂ©cemment, de la "cuisine note Ă note". Toutefois, la prĂ©sentation Ă la française possĂšde un avantage indĂ©niable Ă ses yeux "L'axe perpendiculaire permet, sur une mĂȘme tranche, d'avoir Ă la fois du grillĂ©, du saignant et de la croĂ»te. Or le cerveau humain est ainsi fait qu'il apprĂ©cie davantage les contrastes que l'homogĂ©nĂ©itĂ©. De ce point de vue, la dĂ©coupe Ă la française semble plus intelligente." Et Ă ceux qui prĂ©fĂ©reraient le cĂ©lĂšbre gigot de sept heures, HervĂ© This adresse un dernier conseil - de chimiste "Pour qu'il y ait du goĂ»t, il faut que les protĂ©ines de la viande s'hydrolysent en acides aminĂ©s. Mieux vaut donc le cuire Ă basse tempĂ©rature - entre 60 et 80°C au maximum." Combien de temps? "Une journĂ©e entiĂšre si vous avez le temps et l'envie! Essayez, vous verrez..." Vincent Olivier Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine BuĂ©no*ChroniqueJean-Laurent Cassely DĂ©couvrezla sĂ©lection agneau de la Maison Thiriet. Vos surgelĂ©s en livraison Ă domicile, ou retrait en magasin. Je me connecte Je crĂ©e mon compte. 0. 0,00⏠Votre panier est vide pour le moment. Total de mes achats. 0,00⏠Hors frais Ă©ventuels liĂ©s au service choisi. Ce produit a bien Ă©tĂ© supprimĂ©. 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Eh non, dĂ©solĂ©, en Bretagne il nây a pas quâĂ lâombre de lâArchange que lâon broute Ă pleine gueule les prĂ©s salĂ©s ! Bon dâaccord ceux de la baie du Mont Saint-Michel ont assurĂ©ment le meilleur point de vue, mais cĂŽtĂ© nourriture, le moutons du Pouldon se rĂ©galent abondamment. Et dâailleurs le Pouldon, ou kâsĂ© don ? Cap sur le sud Ouest Breton dans cette anse du Pouldon nichĂ©e sur la riviĂšre de Pont LâAbbĂ©. Un bras de mer baignant cette Ăźle Chevalier Ă©mergĂ©e entre Loctudy et Pont-lâAbbĂ©. Bienvenu en pays Bigouden chez Pauline et Gilles Lescanne arrivĂ©s ici en 1981 et Ă©leveurs dâagneaux de prĂ©s salĂ©s depuis 1991. Les seuls en FinistĂšre. On les travaille comme les huĂźtres ! » Au dĂ©part on nâosait pas les mettre sur les herbus. On pensait quâils allaient sâenliser se faire choper par les marĂ©es⊠Tu parles, rigole Gilles, lâinstinct animal câest infaillible ! » Les ovins se baladent sur une quinzaine dâhectares dans un environnement digne du Connemara. Avant il y avait des petits murets qui dĂ©limitaient les parcelles de chacun. » Il en reste encore quelques ruines. Sous nos pieds ou leurs onglons, puccinelle, salicorne, pourpier, des herbus bien iodĂ©s et⊠salĂ©s. Lâhiver, les filles ne sortent que deux heures et lâon complĂšte avec du foin de prĂ©s ou de luzerne. Les foins de Luzerne sont faits Ă TrĂ©guennec donc ils ont bien pris le sel ce qui permet dâavoir une relative stabilitĂ© des goĂ»ts durant tout lâannĂ©e. MĂȘme si lâhiver les agneaux sont moins salĂ©s que lâĂ©tĂ©. » Les filles comme dit Gilles ne restent pas toute lâannĂ©e dans le Pouldon. Au dĂ©but du printemps, elles partent avec les agneaux dâun mois dans la baie dâAudierne, derriĂšre les dunes, et sur la pointe de TrĂ©vignon. Au bout de deux mois on sĂšvre les agneaux, quand ils ont 3 Ă 3 mois et demi, et on les ramĂšnent ici pour les affiner⊠En fait on les travaille comme des huĂźtres ! » Les brebis rentrent pour agneler fin aoĂ»t dĂ©but septembre. Si tu les laisse agneler Ă TrĂ©guennec il te reste la moitiĂ© des agneaux ! Les corneilles te bouffent les cordons ombilicaux, elles te sortent les intestins⊠Elle fait pas de cadeaux la nature ! » On mesure alors toute lâimportante du rĂŽle du berger dans le goĂ»t final de lâagneau qui prend trĂšs vite le goĂ»t de son alimentation. Tout est question dâĂ©quilibre. » CroisĂ©s Ile de France et Romanoffs, les agneaux du Pouldon sont commercialisĂ©s entre et 6 mois maximum pour garder une belle tendretĂ© Ă la viande rosĂ©e et salĂ©e toute lâannĂ©e. Mais Ă propos, oĂč le trouver cet agneau du Pouldon ? A la ferme et sur des boucheries de Quimper, Pluguffan, BĂ©nodet, Pont-LâAbbĂ©, Lesconil et Loctudy. Heureux Bigoudens ! Bonne nouvelle, Gilles sert Ă©galement deux restaurants, Le CafĂ© du Port Ă lâĂźle Tudy et Les Trois Rochers Ă La Villa Tri Men. Chef de cette maison, FrĂ©dĂ©ric Claquin ne tarit pas dâĂ©loges sur ce produit dâexception quâil accompagne dâune tempura de lĂ©gumes. Oui, oui, on a goĂ»té⊠Fabuleux ! Ăcrit par Olivier Marie Journaliste culinaire professionnel Ă©cumant les salles de restaurant et les cuisines de l'Ouest depuis plus de dix ans.Soucieuxde vous proposer un choix de viande de qualitĂ©, nos bouchers vous conseillent et vous font dĂ©couvrir leur savoir-faire. DĂ©couvrez les produits traditionnels et les viandes plus exceptionnelles sĂ©lectionnĂ©es par nos artisans bouchers. Boucherie Daguerre, votre boucherie dâexception Ă Paris 14e Vous proposer des produits exceptionnels et traditionnels, voilĂ Guide gastronomie, vacances & week-end dans la MancheVisite virtuelleAjouter aux favorisSupprimer des favorisRĂ©putĂ© pour sa chair fine et sa saveur exceptionnelle, l'agneau de prĂ©s-salĂ©s du Mont-Saint-Michel doit sa spĂ©cificitĂ© aux herbus dans lesquels il Ă©volue. En effet, il est Ă©levĂ© dans des pĂąturages cĂŽtiers rĂ©guliĂšrement envahis par les marĂ©es, ce qui lui confĂšre ce dĂ©licieux goĂ»t race grĂ©vine, l'agneau de prĂ©s-salĂ©s du Mont-Saint-Michel bĂ©nĂ©ficie d'une AOP et d'une aire de production trĂšs limitĂ©e, et il n'est vendu que par des artisans-bouchers principalement Ă PĂąques, l'agneau de prĂ©s-salĂ©s du Mont-Saint-Michel est Ă©levĂ© dans cette zone depuis le XIe siĂšcle environ. Chaque annĂ©e, il est fĂȘtĂ© au mois d'aoĂ»t au pont de GenĂȘts, lors de l'Ă©vĂ©nement PrĂ©s SalĂ©s en FĂȘte. C'est l'occasion pour les locaux, mais aussi pour les touristes, d'en apprendre un peu plus sur l'Ă©levage de l'agneau de prĂ©s-salĂ©s, avec une dĂ©monstration de chiens au travail et des mĂ©tiers de la laine. Une grande rĂŽtisserie Ă la ficelle permet Ă©galement de dĂ©guster ce mets connaissez L'agneau de prĂ©s-salĂ©s du Mont-Saint-Michel ? Ajoutez des informations pratiques ou culturelles, des photos et des liens en cliquant sur ModifierSites touristiquesVilles & villagesBaladesActivitĂ©s de loisirsRestaurantsHĂŽtelsChambres d'hĂŽtesLocations de vacancesCampingsVoitures de locationAĂ©roportsBanu et des auteurs anonymes ont contribuĂ© aux informations prĂ©sentĂ©es sur cette page. Si vous connaissez L'agneau de prĂ©s-salĂ©s du Mont-Saint-Michel, vous pouvez vous aussi ajouter des informations pratiques ou culturelles, des photos et des liens en cliquant sur ModifierArticles connexesL'agneau de prĂ©s-salĂ©s du Mont-Saint-MichelDestinationUn hĂŽtelUne location de vacancesUne chambre d'hĂŽtesUn campingUne activitĂ© de loisirsUn restaurantUne voiture de locationUn billet d'avion lagneau de PrĂ©-salĂ©s âLa viande dâagneau de prĂ©s salĂ©s est un produit agricole dâĂ©levage ovin français. La particularitĂ© de cette viande est dâĂȘtre obtenue par lâexploitation herbagĂšre de prĂ©s salĂ©s grĂące Ă la conduite pastorale de troupeaux de moutons. La vĂ©gĂ©tation halophyte constituant ces pĂąturages transmet Ă Roland Moitrel Ă©lĂšve des agneaux de prĂ©s-salĂ©s en baie de Somme. Son mĂ©tier, câest sa passion. Et cette derniĂšre est viscĂ©rale ! Par Cynthia Lherondel PubliĂ© le 12 Mai 21 Ă 728 mis Ă jour le 12 Mai 21 Ă 730 Roland Moitrel est Ă©leveur dâagneaux de PrĂ©-salĂ©s de la baie de Somme AOP depuis 36 ans. ©Le journal dâAbbevilleFils dâagriculteur, petit-fils et neveu de berger, Roland Moitrel a repris le flambeau. LâĂ©leveur de moutons de prĂ©-salĂ©s est Ă©galement prĂ©sident de lâassociation de dĂ©fense de lâappellation Agneau des prĂ©s-salĂ©s de la baie de a commencĂ© les dĂ©marches dâinscription en AOP en 1997. La procĂ©dure a durĂ© dix ans. Lâobjectif Ă©tait de faire reconnaĂźtre la qualitĂ© de cet agneau et dâobtenir un meilleur prix de CĂąline et BouleDepuis 36 ans, le berger surveille quotidiennement ses 300 brebis et ceux dâautres Ă©leveurs dans des pĂąturages atypiques. Les prĂ©s-salĂ©s sont en effet les parties hautes de la baie couverte par la mer lors des grandes marĂ©es. Un paysage de toute beautĂ© qui nâest pas sans sont les moutons des prĂ©s-salĂ©s ?Lâaire gĂ©ographique de lâappellation dâorigine protĂ©gĂ©e PrĂ©s-salĂ©s de la baie de Somme » est centrĂ©e autour des marais salĂ©s de la baie de Somme et de la baie dâAuthie dĂ©partements du Pas-de-Calais et de la Somme. Elle sâĂ©tend sur 226 moutons peuvent sâenliser ou tomber dans un trou et donc se noyer lorsque la marĂ©e monte. Mais Roland veille. Pour surveiller les bĂȘtes, il peut compter sur ses chiens. CĂąline et Boule sont ses fidĂšles compagnons. Sans chien, ce nâest pas possible », affirme lâ saveur unique !Les agneaux de prĂ©s-salĂ©s se distinguent des autres agneaux. GrĂące Ă la flore maritime, le goĂ»t de leur viande est unique. La vĂ©gĂ©tation chargĂ©e de sel donne Ă lâagneau de prĂ©-salĂ© un goĂ»t plus fin, une viande plus rouge, et une saveur mĂȘlant iode et flore ». Ils sont aujourdâhui onze Ă©leveurs Ă dĂ©fendre lâagneau de prĂ©-salĂ© trouver les agneaux de prĂ©s-salĂ©s ?La commercialisation des agneaux de prĂ©s-salĂ©s de la baie de Somme a lieu de juin Ă grossistes ou encore restaurateurs de la cĂŽte picarde et rĂ©gion parisienne plĂ©biscitent les agneaux de prĂ©-salĂ©s bĂȘtes en moyenne sont ainsi vendues chaque annĂ©e. Mais nâest pas agneau de PrĂ©-salĂ© qui en ce moment sur Actu Environ 3 600 brebis et 2 200 agneaux pĂąturent dans les prĂ©s-salĂ©s de mars Ă dĂ©cembre en Baie de Somme ©Le Journal dâAbbevilleSept races pour lâagneau des prĂ©s-salĂ©s AOPLes agneaux sont issus de bĂ©liers nĂ©s de mĂšres Ă©levĂ©es sur marais salĂ©s des races Suffolk, Hampshire, Roussin, Ile-de-France, Rouge de lâOuest, Boulonnais et VendĂ©en. Ils bĂ©nĂ©ficient dâune alimentation adaptĂ©e, issue des terres en bordure de la baie. Elle ne doit pas dĂ©passer 10m au-dessus du niveau de la mer ».Le saviez-vous ? Lâagneau de prĂ©s-salĂ©s de la baie de Somme est commercialisĂ© de juin Ă janvier car lâagneau doit pĂąturer en baie 75 jours minimum Ă partir de mars. Pour ĂȘtre vendu, il doit avoir au moins 135 Moitrel lâaffirme pour faire ce mĂ©tier, il faut aimer travailler dans la nature et les animaux ».Et ne pas compter ses heures. Les vacances ? On prend une journĂ©e de temps en temps. On se remplace entre bergers », rĂ©pond le vissĂ© aux lĂšvres, le regard vers sa baie adorĂ©e, il confie Ici, je suis en vacances tous les jours ».Cet article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le Journal d'Abbeville dans lâespace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute lâactualitĂ© de vos villes et marques favorites. 0IlYAa.