MĂ©daille dâamourâŹ495 MĂ©daille dâamour La vĂ©ritable mĂ©daille dâamour, inventĂ©e par Alphonse Augis en 1907 est toujours aussi populaire plus de cent ans plus tard. Cette mĂ©daille reprend les mots du poĂšme LâĂ©ternelle chanson par Rosemonde Rostand nĂ©e GĂ©rard â car, vois tu, chaque jour je tâaime dâavantage â aujourdâhui plus quâhier et bien moins que demain.â En or jaune 750/000, cette mĂ©daille sera aussi Ă©ternelle que le poĂšme. 23 x 32mm, RĂ©fĂ©rence CE7761 Nous avons dâautres mĂ©dailles dâamour en stock, nâhĂ©sitez pas Ă passer nous voir ou Ă nous contacter. The authentic love medal, invented by Alphone Augis in 1907 and still as popular one hundred years later. The medal takes up the words of the poem The Eternel Song by Rosemonde Rostand â for you see, every day I love you more â today more than yesterday and less than tomorrow ». Our medal is in 18 carat yellow gold. 23 x 32mm, We usually have a few others of these medals in stock, donât hesitate to call us. Osprey Paris 280 rue Saint-HonorĂ© 75001 Paris 01 4015 9000
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui sâensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos cĆurs en fĂȘte, Nous nous croirons encore de jeunes amoureux, Et je te sourirai en branlant la tĂȘte, Et nous ferons un couple adorable de vieux. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs. Sur notre banc ami, tout verdĂątre de mousse, Sur le banc dâautrefois nous reviendrons causer, Nous aurons une joie attendrie et trĂšs douce, La phrase finissant toujours par un baiser. Combien de fois jadis jâai pu dire Je tâaime ! » Alors avec grand soin nous le recompterons Nous nous ressouviendrons de mille choses, mĂȘme De petits riens exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, dâune caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose se poser, Quand sur notre vieux banc tout verdĂątre de mousse, Sur le banc dâautrefois nous reviendrons causer. Et comme chaque jour je tâaime davantage, Aujourdâhui plus quâhier et bien moins que demain, Quâimporteront alors les rides du visage ? Mon amour se fera plus grave et serein. Songe que tous les jours les souvenirs sâentassent, Mes souvenirs Ă moi seront aussi les tiens Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent dâautres liens. Câest vrai, nous serons vieux, trĂšs vieux, faiblis par lâĂąge, Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main, Car vois-tu chaque jour je tâaime davantage, Aujourdâhui plus quâhier et bien moins que demain. Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve Je veux tout conserver dans le fond de mon cĆur, Retenir, sâil se peut, lâimpression trop brĂšve Pour la resavourer plus tard avec lenteur. Jâenfouis tout ce qui vient de lui comme un avare, ThĂ©saurisant avec ardeur pour mes vieux jours ; Je serai riche alors dâune richesse rare Jâaurai gardĂ© tout lâor de mes jeunes amours ! Ainsi de ce passĂ© de bonheur qui sâachĂšve, Ma mĂ©moire parfois me rendra la douceur ; Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve Jâaurai tout conservĂ© dans le fond de mon cĆur. Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui sâensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
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