conjointe s'il y a lieu, des procĂ©dures dĂ©finies par l'article L. 911-4 du prĂ©sent code et l'article L. 727-3 du code rural et de la pĂȘche maritime. Cette solidaritĂ© s'Ă©tend aux opĂ©rations visĂ©es au dernier alinĂ©a de l'article L. 922-1 du prĂ©sent code. Article L921-2 ModifiĂ© par Ordonnance n°2010-462 du 6 mai 2010 - art. 1 RĂ©ponse du ministĂšre de la Transformation et de la fonction publiques Une rĂ©forme ambitieuse des modalitĂ©s de financement des garanties de protection sociale complĂ©mentaire PSC des agents publics a Ă©tĂ© engagĂ©e par le Gouvernement. A ce titre, l’ordonnance n° 2021-175 du 17 fĂ©vrier 2021 relative Ă  la protection sociale complĂ©mentaire dans la fonction publique dĂ©finit les grandes orientations inter-versants, notamment, le principe d’une participation obligatoire des employeurs publics en matiĂšre de santĂ©, sur la base du socle minimum applicable aux salariĂ©s du secteur privĂ© art. L. 911-7 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, ainsi que la possibilitĂ©, dans le cadre d’un accord collectif, de prĂ©voir un mĂ©canisme de souscription obligatoire des agents. Un dĂ©cret en Conseil d’État prĂ©cisera nĂ©anmoins les cas dans lesquels les agents pourront ĂȘtre dispensĂ©s de cette obligation en raison de leur situation personnelle. Concernant plus spĂ©cifiquement la fonction publique territoriale FPT, l’ordonnance vise Ă  traduire les engagements pris par les reprĂ©sentants des employeurs territoriaux en matiĂšre de protection sociale complĂ©mentaire et Ă  adapter aux spĂ©cificitĂ©s de la FPT le socle commun applicable aux trois versants de la fonction publique. L’ordonnance prĂ©voit d’abord un renforcement du rĂŽle des centres de gestion, qui auront dĂ©sormais l’obligation de proposer une offre en matiĂšre de PSC aux collectivitĂ©s, qui resteront toutefois libres de ne pas adhĂ©rer au dispositif proposĂ© ; par ailleurs, les centres de gestion pourront mutualiser leurs moyens afin de souscrire une convention de participation Ă  un niveau rĂ©gional ou interrĂ©gional dans le cadre des schĂ©mas de mutualisation et de spĂ©cialisation. L’ordonnance dĂ©termine Ă©galement des modalitĂ©s de participation spĂ©cifiques des employeurs territoriaux Ă  la PSC de leurs agents. L’ordonnance prĂ©voit une participation minimale obligatoire en matiĂšre de santĂ© Ă  hauteur de 50 % d’un montant de rĂ©fĂ©rence, sur la base du socle dĂ©fini Ă  l’article L. 911-7 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, ainsi qu’une participation minimale obligatoire en matiĂšre de prĂ©voyance Ă  hauteur de 20 % d’un montant de rĂ©fĂ©rence. Un dĂ©cret prĂ©cisera les montants de rĂ©fĂ©rence ainsi que les garanties minimales applicables en matiĂšre de prĂ©voyance. S’agissant des modalitĂ©s d’entrĂ©e en vigueur de la rĂ©forme, pour le versant territorial, l’obligation de participation en matiĂšre de santĂ© devra ĂȘtre effective au 1er janvier 2026 et l’obligation en matiĂšre de prĂ©voyance au 1er janvier 2025. En outre, un dĂ©bat devra nĂ©cessairement ĂȘtre organisĂ© au sein de chaque assemblĂ©e dĂ©libĂ©rante dans un dĂ©lai d’un an Ă  compter de la publication de l’ordonnance soit avant le 18 fĂ©vrier 2022. Un groupe de travail associant Ă  la fois les organisations syndicales et les reprĂ©sentants des employeurs territoriaux est en cours afin d’élaborer les textes d’application de l’ordonnance, notamment le dĂ©cret en Conseil d’État qui sera nĂ©cessaire Ă  la rĂ©vision des dispositions du dĂ©cret n° 2011-1474 du 8 novembre 2011 relatif Ă  la participation des collectivitĂ©s territoriales et de leurs Ă©tablissements publics au financement de la protection sociale complĂ©mentaire de leurs agents. ï»żLaDirection de la SĂ©curitĂ© sociale vient apporter des prĂ©cisions sur le champ de cette obligation. 4.1. La participation du ComitĂ© d’entreprise. S’il est admis que le financement du ComitĂ© d’entreprise soit assimilĂ© Ă  une contribution de l’employeur au sens de l’article L. 242-1 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale, il n’en va
La protection sociale complĂ©mentaire couvre La prĂ©voyance dite lourde » qui concerne les risques incapacitĂ©, invaliditĂ©, dĂ©cĂšs ; Les rĂ©gimes de remboursement des frais de santĂ© mutuelles » ; La retraite supplĂ©mentaire rĂ©gime de retraite par capitalisation. ConformĂ©ment Ă  l’article du Code de sĂ©curitĂ© sociale, l’entreprise qui met en place un tel rĂ©gime doit, soit se conformer aux dispositions de la convention collective de branche, soit conclure un accord d’entreprise, soit enfin, acter par dĂ©cision unilatĂ©rale DUE constatĂ©e par Ă©crit et remise Ă  chaque salariĂ© intĂ©ressĂ©. La non-conformitĂ© de l’environnement juridique du rĂ©gime de protection sociale complĂ©mentaire peut Ă  lui seul, entrainer un redressement de la participation de l’employeur au financement du rĂ©gime redressement URSSAF ; et une mise en responsabilitĂ© de l’entreprise en cas de manquement Ă  son devoir d’information. Au cours de ce WEBINAR, notre expert, MaĂźtre FrĂ©dĂ©ric FAYAN-ROUX, avocat titulaire des mentions de spĂ©cialisation en droit du travail et en droit de la sĂ©curitĂ© sociale, dĂ©taillera les conditions de validitĂ© du dispositif. A cette occasion, sera rappelĂ©e l’actualitĂ© de l’obligation pour les entreprises de mettre en conformitĂ©, Ă  courte Ă©chĂ©ance, leur DUE, sur les thĂ©matiques de suspension du contrat de travail et de dĂ©finition des catĂ©gories objectives application de rĂ©gimes distincts au sein de l’entreprise, sauf Ă  ne plus pouvoir bĂ©nĂ©ficier des exonĂ©rations de charges.
article l 911 1 du code de la sécurité sociale
ArticleD911-1 Version en vigueur depuis le 03 février 2019 Modifié par Décret n°2019-65 du 31 janvier 2019 - art. 1 En sus des prises en charge mentionnées à l'article R. 871-2, la couverture minimale mentionnée au II du L. 911-7 comprend :
Les salariĂ©s dont la cessation du contrat de travail est prise en charge par le rĂ©gime d'assurance chĂŽmage peuvent bĂ©nĂ©ficier, Ă  titre gratuit et temporairement, du maintien de la couverture complĂ©mentaire santĂ© et prĂ©voyance lourde mise en place par leur ancien employeur CSS, art. L. 911-8 ce mĂ©canisme est plus communĂ©ment appelĂ© portabilitĂ© des droits des anciens salariĂ©s chĂŽmeurs indemnisĂ©s. Cette portabilitĂ© des droits s'applique-t-elle lorsque l'employeur fait l'objet d'une procĂ©dure de liquidation judiciaire ? C'est Ă  cette question que la Cour de cassation vient, une nouvelle fois, d'ĂȘtre soumise. Elle avait eu l'occasion de prendre position dans un avis publiĂ© en 2017 Cass. avis, 6 nov. 2017, n° 17015. Dans cet avis, elle considĂ©rait que le maintien des garanties de prĂ©voyance visĂ© Ă  l'article L. 911-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale s'appliquait aux anciens salariĂ©s licenciĂ©s d'un employeur placĂ© en liquidation judiciaire, l'article n'opĂ©rant aucune distinction entre les salariĂ©s des entreprises in bonis et les salariĂ©s dont l'employeur a fait l'objet d'une procĂ©dure de liquidation judiciaire. Elle tempĂ©rait toutefois cette affirmation en prĂ©cisant que le maintien des droits implique que le contrat ou l’adhĂ©sion liant l’employeur Ă  l’organisme assureur ne soit pas rĂ©siliĂ©. En 2018, elle confirmait cet avis en ajoutant une prĂ©cision de taille la portabilitĂ© Ă©tant financĂ©e par une mutualisation des cotisations des salariĂ©s actifs et de l'employeur au sein du rĂ©gime collectif, le maintien des droits implique que le contrat ou d'adhĂ©sion liant l'employeur Ă  l'organisme assureur ne soit pas rĂ©siliĂ© ou qu'il prĂ©voit un dispositif de financement de la portabilitĂ© en cas de liquidation judiciaire. A dĂ©faut, pas de maintien des garanties frais de santĂ© et de prĂ©voyance Cass. 2e civ., 18 janv. 2018, n° Mais la Cour de cassation vient de se raviser dans un arrĂȘt du 5 novembre 2020, cette fois-ci publiĂ©. Elle rappelle que les dispositions relatives au maintien Ă  titre gratuit des droits des anciens salariĂ©s chĂŽmeurs indemnisĂ©s sont d'ordre public CSS, art. L. 911-14 ; ces dispositions n'opĂšrent aucune distinction entre les salariĂ©s des entreprises ou associations in bonis et les salariĂ©s dont l'employeur fait l'objet d'une procĂ©dure de liquidation judiciaire. Faisant une stricte application du texte de loi, elle ajoute que ces dispositions ne prĂ©voient aucune condition relative Ă  l'existence d'un dispositif assurant le financement du maintien des couvertures santĂ© et prĂ©voyance. Gestion du personnel La gestion des ressources humaines ou gestion du personnel recouvre plusieurs domaines intĂ©ressant les RH - Le recrutement et la gestion de carriĂšre dont la formation professionnelle est un pan important ; - La gestion administrative du personnel ; - La paie et la politique de rĂ©munĂ©ration et des avantages sociaux ; - Les relations sociales. DĂ©couvrir tous les contenus liĂ©s Ainsi, dĂšs lors qu'il existe un contrat de complĂ©mentaire santĂ© et prĂ©voyance au jour oĂč le licenciement du salariĂ© est intervenu seule condition exigĂ©e par la loi, ce salariĂ© peut prĂ©tendre au maintien Ă  titre gratuit de ces couvertures. Les assureurs ne peuvent lui refuser cette garantie en arguant de l'inexistence d'un dispositif de financement spĂ©cifique. Le seul cas d'exclusion possible est le licenciement pour faute lourde. Mais le maintien des garanties peut-il ĂȘtre remis en cause en cas de rĂ©siliation du contrat ou l'adhĂ©sion liant l'employeur Ă  l'organisme assureur ? La rĂ©ponse de la Cour est moins tranchĂ©e puisqu'elle souligne qu'il n'Ă©tait pas justifiĂ© de la rĂ©siliation du contrat d'assurance en cause et ne semble donc pas revenir sur l'avis qu'elle avait Ă©mis en 2017.
ArticleL911-1 A moins qu'elles ne soient instituées par des dispositions législatives ou réglementaires, les garanties collectives dont bénéficient les salariés, anciens salariés et ayants droit en complément de celles qui résultent de l'organisation de la sécurité sociale sont déterminées soit par voie de conventions ou d'accords collectifs, soit à la suite de la
Le dĂ©cret sur la mise Ă  jour des catĂ©gories objectives des rĂ©gimes complĂ©mentaires santĂ© et prĂ©voyance, entre en vigueur le 1er janvier 2022 et prend en compte la nouvelle rĂ©glementation AGIRC-ARRCO. Pour continuer Ă  bĂ©nĂ©ficier des exonĂ©rations des cotisations sociales liĂ©es au respect du caractĂšre collectif de votre rĂ©gime de protection sociale, il est nĂ©cessaire de se mettre en conformitĂ© avec les dispositions de ce dĂ©cret. Nos explications sur les dĂ©marches Ă  entreprendre. CatĂ©gories objectives ce qui change au 1er janvier 2022 ! À QUELLE DATE FAUT-IL ÊTRE EN CONFORMITÉ ? Pour les nouveaux rĂ©gimes de protection sociale immĂ©diatement. Pour les rĂ©gimes dĂ©jĂ  existants au 1er janvier 2022 Vous bĂ©nĂ©ficiez d’une pĂ©riode transitoire jusqu’au 31 dĂ©cembre 2024. Ce dĂ©lai permet aux entreprises de prendre le temps de se mettre en conformité  IMPORTANT L’application de cette pĂ©riode transitoire est soumise Ă  la condition qu’aucune modification relative au champ des bĂ©nĂ©ficiaires n’intervienne dans l’acte de mise en place du rĂ©gime avant le 31 dĂ©cembre 2024. Autrement dit, si vous apportez, durant cette pĂ©riode, des modifications relatives aux bĂ©nĂ©ficiaires du rĂ©gime de protection sociale mis en place au sein de votre entreprise, alors vous devez Ă  cette occasion appliquer immĂ©diatement les dispositions du dĂ©cret et le nouveau libellĂ©. Vous ne pouvez plus profiter de la pĂ©riode transitoire. Exemple changement du collĂšge des assurĂ©s tel qu’un passage d’un collĂšge ensemble du personnel Ă  deux collĂšges cadres et non-cadres. À savoir La pĂ©riode transitoire est maintenue pour toutes autres modifications que celles relatives aux bĂ©nĂ©ficiaires modification de garanties, du tarif, de structure de la cotisation, changement d’assureur, etc. Les critĂšres qui dĂ©finissent une catĂ©gorie objective Lorsque le rĂ©gime santĂ© ou prĂ©voyance ne couvre pas directement l’ensemble des salariĂ©s, l’employeur peut utiliser un ou plusieurs des cinq critĂšres suivants afin de dĂ©finir une catĂ©gorie objective Appartenance aux catĂ©gories de cadres et non-cadres Seuils de rĂ©munĂ©ration dĂ©finies par rĂ©fĂ©rence aux tranches de rĂ©munĂ©ration AGIRC-ARRCO Appartenance aux catĂ©gories et classifications professionnelles de conventions collectives Appartenance aux sous-catĂ©gories de conventions collectives Appartenance Ă  une catĂ©gorie issue d’usages en vigueur dans la profession La catĂ©gorie dĂ©finie doit couvrir tous les salariĂ©s qui, selon leur activitĂ© professionnelle, sont dans une situation identique. Avec le dĂ©cret, qu’est-ce qui change ? Le dĂ©cret relatif aux catĂ©gories objectives 1 a Ă©tĂ© publiĂ© au Journal officiel le 31 juillet 2021 et est entrĂ© en vigueur le 1er janvier 2022. Ce dĂ©cret modifie les dispositions de l’article du Code de la SĂ©curitĂ© sociale 2 et notamment le critĂšre 1 relatif au statut de cadre/non-cadre. Cette modification est la consĂ©quence de la fusion des rĂ©gimes AGIRC-ARRCO et notamment de la substitution des accords historiques CCN des cadres de 1947 et accord du 8 dĂ©cembre 1961 par l’ANI du 17 novembre 2017. En rĂ©alitĂ©, le dĂ©cret ne modifie pas fonciĂšrement les critĂšres des catĂ©gories objectives. Il s’agit plutĂŽt d’une formalisation en vue d’actualiser les libellĂ©s correspondant aux critĂšres 1 et 2 pour qu’ils soient conformes aux textes lĂ©gaux de rĂ©fĂ©rence. En effet, ces deux critĂšres Ă©taient devenus obsolĂštes depuis la fusion au 1er janvier 2019 des rĂ©gimes AGIRC-ARRCO, car faisaient rĂ©fĂ©rence Ă  des textes abrogĂ©s. *PASS Plafond annuel de la SĂ©curitĂ© sociale Si votre rĂ©gime a Ă©tĂ© mis en place pour l’ensemble du personnel il n’y a pas de changement. Quels libellĂ©s utiliser ? Pour la dĂ©finition des cadres et des non-cadres, il s’agit d’un simple changement de libellĂ©s Ă  prĂ©voir dans l’acte de mise en place du rĂ©gime. Quid des “articles 36” ? Le renvoi aux dispositions de l’article 36 de l’annexe I de la CCN AGIRC a Ă©tĂ© supprimĂ©. Ce renvoi permettait l’intĂ©gration dans la catĂ©gorie cadre » de salariĂ©s non-cadres pour les faire cotiser Ă  l’AGIRC et dans certains rĂ©gimes ces salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaient de la prĂ©voyance et/ou des frais de santĂ© des cadres. DĂ©sormais pourront ĂȘtre intĂ©grĂ©s Ă  la catĂ©gorie des cadres certains salariĂ©s dĂ©finis par accord interprofessionnel ou professionnel ou convention de branche, sous rĂ©serve qu’il soit agréé par une commission paritaire de l’Association Pour l’Emploi des Cadres APEC. À suivre
 La Direction de la SĂ©curitĂ© sociale DSS ou l’Agence centrale des organismes de SĂ©curitĂ© sociale ACOSS, devrait prochainement apporter des prĂ©cisions et explications sur le dĂ©cret du 30 juillet dernier et notamment sur le sort des articles 36 ». L’APEC devrait Ă©galement, courant 2022, rendre ses premiĂšres dĂ©cisions d’agrĂ©ment de conventions de branche intĂ©grant les anciens article 36 ». Quelles dĂ©marches ? Pour maintenir le caractĂšre collectif et obligatoire de vos rĂ©gimes complĂ©mentaire santĂ© et/ou prĂ©voyance et continuer Ă  bĂ©nĂ©ficier des exonĂ©rations sociales, il sera nĂ©cessaire de mettre Ă  jour l’acte de mise en place du rĂ©gime. À noter on entend par acte de mise en place, l’acte fondateur de votre/vos rĂ©gimes conformĂ©ment aux dispositions de l’article du Code de la SĂ©curitĂ© sociale 3 – DĂ©cision UnilatĂ©rale de l’Employeur DUE ; – conventions ou accords collectifs ; – rĂ©fĂ©rendum. UN ACCOMPAGNEMENT POUR VOTRE DÉCISION UNILATÉRALE DE L’EMPLOYEUR DUE Ce document juridique doit ĂȘtre formulĂ© avec soin car des erreurs ou omissions peuvent exposer Ă  de lourdes sanctions de la part de l’URSSAF. Une DUE doit ĂȘtre Ă©tablie pour chacune des catĂ©gories objectives. En cas de besoin, votre commercial ou conseil habituel pour vous fournir un modĂšle et un accompagnement. C’est l’assurance de ne rien oublier et bĂ©nĂ©ficier de l’expertise de nos juristes ! IMPORTANT Attention de bien respecter les dĂ©lais de prĂ©venance. De plus, il est obligatoire de communiquer la DUE Ă  vos salariĂ©s liste d’émargement, remise contre signature, lettre recommandĂ©e avec AR. En effet, vous devez conserver la preuve que vous leur avez bien remis la DUE car elle sera exigĂ©e en cas de contrĂŽle URSSAF. L’ACCORD COLLECTIF D’ENTREPRISE Ce sont l’employeur et les reprĂ©sentants du personnel qui doivent rĂ©diger conjointement cet accord. LE RÉFÉRENDUM D’ENTREPRISE L’accord collectif proposĂ© par l’employeur Ă  ses salariĂ©s et validĂ© Ă  la majoritĂ© des salariĂ©s Ă  la suite d’un vote est un rĂ©fĂ©rendum. La totalitĂ© des salariĂ©s concernĂ©s doivent ĂȘtre consultĂ©s scrutin secret, en prĂ©sentiel, voie Ă©lectronique.
\n\n \narticle l 911 1 du code de la sécurité sociale
L 911-1 - Art. L. 961-5) DEUXIÈME PARTIE - DÉCRETS EN CONSEIL D'ÉTAT (Art. R. 111-1 - Art. R. 951-5-1) TROISIÈME PARTIE - DÉCRETS (Art. D. 111-1 - Art. D. 951-2) ANNEXE - AU LIVRE IX du code de la sĂ©curitĂ© sociale (Art. A. 931-1-1 - Art. A. 951-3-3) FonctionnalitĂ©s. Imprimer. TĂ©lĂ©charger. Envoyer par email. Modifier la taille du texte. Élargir. InsĂ©rer dans un dossier .
La protection sociale complĂ©mentaire des salariĂ©s implique pour les employeurs la ratification Ă  un rĂ©gime et la mise en place de contrats collectifs d'assurance. Qui est concernĂ© par les assurances collectives ? Quels sont les organes habilitĂ©s Ă  nĂ©gocier ces accords ? Quels sont les cas de dispense ? Coover rĂ©pond Ă  vos interrogations dans cet article. Protection sociale complĂ©mentaire la dĂ©finition Quelles diffĂ©rences entre rĂ©gime collectif et contrat d’assurance collectif ?Le rĂ©gime collectif un acte Ă  formaliser Non respect des nĂ©gociations collectives quelles sanctions ? NĂ©gociations collectives quels sont les syndicats reprĂ©sentatifs ? Protection sociale et hiĂ©rarchie des normes L’obligation de preuve de mise en place du rĂ©gime collectif L’obligation de remise de la notice d’information aux salariĂ© Les dispenses d’affiliation Ă  la protection sociale complĂ©mentaire Protection sociale complĂ©mentaire la dĂ©finition L’entreprise, en tant qu’employeur, peut souhaiter ou ĂȘtre contrainte d’offrir Ă  ses salariĂ©s un rĂ©gime de protection sociale complĂ©mentaire en santĂ©, en prĂ©voyance et en retraite. Cet engagement prend la forme d’un rĂ©gime collectif qui doit ĂȘtre mis en place, et le cas Ă©chĂ©ant modifiĂ© ou dĂ©noncĂ©, dans des conditions dĂ©finies par le code du travail et la jurisprudence sociale. L’article du code de la SĂ©curitĂ© sociale prĂ©voit les modalitĂ©s de mise en place d’un rĂ©gime de garanties collectives complĂ©mentaires au profit de salariĂ©s. “Les garanties collectives dont bĂ©nĂ©ficient les salariĂ©s, anciens salariĂ©s et ayants droit en complĂ©ment de celles qui rĂ©sultent de l’organisation de la SĂ©curitĂ© sociale sont dĂ©terminĂ©es soit par voie de conventions ou d’accords collectifs, soit Ă  la suite de la ratification Ă  la majoritĂ© des intĂ©ressĂ©s d’un projet d’accord proposĂ© par le chef d’entreprise, soit par une dĂ©cision unilatĂ©rale du chef d’entreprise constatĂ©e dans un Ă©crit remis par celui-ci Ă  chaque intĂ©ressĂ©â€. Ainsi, un rĂ©gime collectif de protection sociale complĂ©mentaire ĂȘtre instituĂ© par l’un des trois actes suivants la conclusion d’une convention ou d’un accord collectif la ratification d’un projet d’accord Ă©tabli par le chef d’entreprise appelĂ© Ă©galement “acte rĂ©fĂ©rendaire” la dĂ©cision unilatĂ©rale du chef d’entreprise DUE Quelles diffĂ©rences entre rĂ©gime collectif et contrat d’assurance collectif ? Le rĂ©gime collectif et le contrat d’assurance de groupe sont deux actes distincts, conclus entre des intervenants diffĂ©rents et relevant de droits distincts le code de la SĂ©curitĂ© sociale et le droit du travail pour le rĂ©gime collectif, les codes des assurances, de la SĂ©curitĂ© sociale ou de la mutualitĂ© pour le contrat d’assurance. Le contrat collectif d’assurance a pour objet de garantir les engagements du rĂ©gime collectif qui est, lui, l’acte matĂ©rialisant l’engagement de l’employeur vis-Ă -vis de ses salariĂ©s. Le contrat d’assurance collectif est un contrat conclu entre un employeur en tant que souscripteur et un organisme assureur. Son objet est le service des prestations d’assurance Ă  des bĂ©nĂ©ficiaires les salariĂ©s et dans certains cas les anciens salariĂ©s le cas Ă©chĂ©ant leurs ayants droit Le rĂ©gime collectif un acte Ă  formaliser L’acte de formalisation du rĂ©gime collectif est le texte de rĂ©fĂ©rence des relations collectives appliquĂ©es dans l’entreprise. À ce titre, que l’adhĂ©sion du salariĂ© au rĂ©gime soit obligatoire ou facultative, sa formalisation dans l’un des 3 actes DUE, convention collective ou acte rĂ©fĂ©rendaire est nĂ©cessaire. Il est Ă©galement une condition essentielle de l’octroi des avantages sociaux et fiscaux dĂ©volus aux rĂ©gimes de protection sociale. Pour ces raisons, la rĂ©daction de l'acte du rĂ©gime collectif une importance particuliĂšre. Si son contenu est amenĂ© Ă  varier en fonction des risques couverts, la rĂ©daction de certaines clauses est commune ainsi que certaines formalitĂ©s. Non respect des nĂ©gociations collectives quelles sanctions ? L’acte de formalisation doit impĂ©rativement respecter les rĂšgles Ă©dictĂ©es d’une part, par les codes du travail et de la SĂ©curitĂ© sociale et d’autre part, par la jurisprudence sociale. Leur non-respect pourrait ĂȘtre sanctionnĂ© par le dĂ©lit d’entrave Ă  l’exercice du droit syndical ou par la nullitĂ© de l’acte. NĂ©gociations collectives quels sont les syndicats reprĂ©sentatifs ? Sont considĂ©rĂ©es comme reprĂ©sentatives au niveau de l’entreprise et de l’établissement, les organisations syndicales OS qui respectent ces deux critĂšres rĂ©unissent l’ensemble des critĂšres de reprĂ©sentativitĂ© prĂ©vus par l’article du code du travail, Ă  savoir respect des valeurs rĂ©publicaines, interdĂ©pendance, transparence financiĂšre, anciennetĂ© minimale de 2 ans, audience, influence, effectifs d’adhĂ©rents et de cotisations,ont recueilli au moins 10 % des suffrages au premier tour des derniĂšres Ă©lections des titulaires au comitĂ© d’entreprise CE ou de la dĂ©lĂ©gation unique du personnel DUP ou, Ă  dĂ©faut, des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel DP, le cas Ă©chĂ©ant, du comitĂ© social et Ă©conomique CSE Le rĂŽle du ComitĂ© d’entreprise CE et des DĂ©lĂ©guĂ©s du Personnel DP Le CE doit ĂȘtre mis en place lorsque l’effectif de l’entreprise atteint 50 salariĂ©s. En dessous de ce seuil, un CE peut ĂȘtre mis en place par voie d’accord collectif. Lorsqu’une entreprise comporte des Ă©tablissements distincts, un comitĂ© d’établissement doit ĂȘtre créé danschacun d’entre eux, ainsi qu’un comitĂ© central d’entreprise. Dans les entreprises de moins de 200 salariĂ©s, et pour Ă©viter la coexistence du CE et des DĂ©lĂ©guĂ©s du Personnel DP, l’entreprise peut dĂ©cider, aprĂšs consultation des DP et du CE s’il existe, que les DP constituent la DUP. Cette possibilitĂ© est Ă©galement ouverte au sein des Ă©tablissements. L’élection des DP est obligatoire dans les entreprises ou Ă©tablissements d’au moins 11 salariĂ©s. Dans les entreprises de moins de 11 salariĂ©s, l’élection des DP peut ĂȘtre mise en place par accord collectif. Le rĂŽle du comitĂ© social et Ă©conomique CSE L’ordonnance “MACRON” n° 2017-1386 du 22 septembre 2017 prĂ©voit, Ă  effet du 1er janvier 2018, la fusion des institutions reprĂ©sentatives du personnel IRP en une seule instance, le comitĂ© social et Ă©conomique CSE. Ce nouveau CSE se substitue aux DP dans les entreprises de 11 Ă  49 salariĂ©s inclus et aux instances reprĂ©sentatives du personnel IRP que sont le CE, les DP et le CHSCT dans les entreprises de 50 salariĂ©s et plus. Une pĂ©riode transitoire est prĂ©vue dans les entreprises dĂ©jĂ  pourvues d’IRP Ă©lues Ă  la date de publication de l’ordonnance. Dans cette hypothĂšse, le CSE ne serait mis en place qu’au terme du mandat en cours de ces Ă©lus et au plus tard au 31 dĂ©cembre 2019. DĂšs la mise en place du CSE, des ComitĂ©s Sociaux et Economiques d’Etablissement CSEE et un ComitĂ© Social et Economique Central d’Entreprise CSEC sont constituĂ©s dans les entreprises d’au moins cinquante salariĂ©s ou les UES d’au moins onze salariĂ©s comportant au moins deux Ă©tablissements distincts. Ils remplaceront le comitĂ© central d’entreprise ainsi que le comitĂ© d’établissement. Protection sociale et hiĂ©rarchie des normes La modification ou la dĂ©nonciation d’un rĂ©gime collectif doit ĂȘtre effectuĂ©e en respectant les dispositions lĂ©gales et/ou conventionnelles supĂ©rieures. En prĂ©sence d’obligations prĂ©vues dans une convention collective de branche, le rĂ©gime mis en place dans l’entreprise ne pourra ĂȘtre infĂ©rieur aux dispositions conventionnelles garanties moins favorables ou part salariale plus Ă©levĂ©e. Par exception, et depuis le 1er janvier 2018, il est possible par accord d’entreprise de dĂ©roger Ă  rĂ©gime collectif de branche lorsque celui-ci ne prĂ©sente pas un “degrĂ© Ă©levĂ© de solidaritĂ©". L’obligation de preuve de mise en place du rĂ©gime collectif Pour bĂ©nĂ©ficier du rĂ©gime social de faveur exonĂ©ration de cotisations de SĂ©curitĂ© sociale, l’entreprise doit impĂ©rativement pouvoir justifier de la mise en place d’un rĂ©gime collectif au sein de son entreprise en cas de contrĂŽle URSSAF. La mĂȘme obligation s’applique pour la dĂ©duction de son financement Ă  l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s. L’obligation de remise de la notice d’information aux salariĂ© L’employeur a l’obligation de remettre aux salariĂ©s la notice d’information Ă©tablie par l’organisme assureur, laquelle permet aux assurĂ©s de connaĂźtre prĂ©cisĂ©ment leurs droits et obligations attachĂ©s Ă  la couverture d’assurance. La mĂȘme obligation s’applique lorsque le contrat d’assurance Condition gĂ©nĂ©rales et/ou ParticuliĂšres est modifiĂ©. En application de cette disposition lĂ©gale, l’employeur doit conserver une preuve de la remise de la notice d’information. Les dispenses d’affiliation Ă  la protection sociale complĂ©mentaire La loi de financement de la SĂ©curitĂ© sociale LFSS pour l’annĂ©e 2016 a instaurĂ© des dispenses d’adhĂ©sion applicables de plein droit Ă  compter du 1er janvier 2016. Elles peuvent concerner la santĂ©, la prĂ©voyance et la retraite. Ces dispenses dites de droit » art. CSS peuvent ĂȘtre utilisĂ©es par les salariĂ©s concernĂ©s mĂȘme en l’absence de mention dans l’acte fondateur du rĂ©gime dĂ©cision unilatĂ©rale de l’employeur, accord collectif, accord rĂ©fĂ©rendaire. D’autres cas de dispenses sont maintenus, l’employeur qui souhaite en faire bĂ©nĂ©ficier ses salariĂ©s doit alors expressĂ©ment les prĂ©voir dans l’acte fondateur du rĂ©gime. Pour qui ? Dispense de plein droitDispense facultativePrise d'effet de la dispense SalariĂ©s prĂ©sents dans l’entreprise au moment de la mise en place du rĂ©gime par DUE et le rĂ©gime est financĂ© pour partie par le salariĂ©. En SantĂ©, PrĂ©voyanceRetraite -Date de mise en place du rĂ©gime par DUE SalariĂ©s embauchĂ©s dans l’entreprise avant la mise en place du rĂ©gime par DUE et le rĂ©gime est financĂ© en totalitĂ© par l’entreprise-En SantĂ©, PrĂ©voyanceRetraite Date de mise en place du rĂ©gime par DUE SalariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires de la ComplĂ©mentaire SantĂ© Solidaire CSS qui remplace la CMU-C et l'ACSEn santĂ©-EmbaucheDate de mise en place du rĂ©gimeDate de prise d’effet de la CSSSalariĂ©s couverts par une assurance individuelle complĂ©mentaire santĂ© En santĂ©-EmbaucheDate de mise en place du rĂ©gime SalariĂ©s bĂ©nĂ©ficiant pour les mĂȘmes risques de prestations servies au titre d’un autre emploi rĂ©gime collectif et obligatoire art L .242-1 CSSmutuelles des agents publics de l’Etat ou des collectivitĂ©s territoriales,contrats dits Madelin »rĂ©gime local d’Alsace MosellerĂ©gime des IEG CAMIEG.En santĂ©-EmbaucheDate de mise en place du rĂ©gimeDate de prise d’effet des titulaires d’un CDD ou d’un contrat de mission dont la durĂ©e de la couverture santĂ© collective et obligatoire est infĂ©rieure Ă  3 mois et bĂ©nĂ©ficiant par ailleurs d’une couverture responsable ». En santĂ©-EmbaucheDate de mise en place du rĂ©gime SalariĂ©s et apprentis bĂ©nĂ©ficiaires d’un CDD ou d’un contrat de mission d’une durĂ©e au moins Ă©gale Ă  12 mois justifiant d’une couverture individuelleinfĂ©rieure Ă  12 mois mĂȘme s’ils ne bĂ©nĂ©ficient pas d’une couverture individuelleEn SantĂ©, PrĂ©voyanceRetraite EmbaucheDate de mise en place du rĂ©gime SalariĂ©s Ă  temps partiel et apprentis dont l’adhĂ©sion au rĂ©gime les conduirait Ă  payer une cotisation au moins Ă©gale Ă  10 % de leur rĂ©munĂ©ration brute. En SantĂ©, PrĂ©voyanceRetraite EmbaucheDate de mise en place du rĂ©gime SalariĂ©s bĂ©nĂ©ficiant, y compris en tant qu’ayants droit, d’une des couvertures suivantes rĂ©gime de l’ENIM gens de merrĂ©gime SantĂ©EmbaucheDate de mise en place du rĂ©gimeDate de prise d’effet des couvertures.

larticle l. 911 - 1 du code de la sécurité sociale prévoit qu'à moins qu'elles ne soient instituées par des dispositions législatives ou réglementaires, les garanties collectives dont bénéficient les salariés, anciens salariés et ayants droit en complément de celles qui résultent de l'organisation de la sécurité sociale sont déterminées,

ThĂšme: article L. 911-2 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Accords de branches / Rapport COMAREP 2016. 30 octobre 2017 25 fĂ©vrier 2021 MylĂšne Favre-Beguet et Alexandre Eby Epargne Retraite. La commission des accords de retraite et de prĂ©voyance (COMAREP) est un acteur clef de la procĂ©dure d’extension des accords de protection sociale complĂ©mentaire et
5F9e.
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  • article l 911 1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale